Congrés HLM de Bordeaux

250 000 logements sociaux en 2 ans, une ambition collective

La CLCV Aurillac Cantal s’est rendu au congrès qui se tenait du 28 au 30 septembre à Bordeaux pour écouter, participer aux réunions plénieres, aux débats sur le parvis et noter avec attention, des projets ambitieux dans le monde HLM

L’objectif volontariste de 250 000 agréments de logements sociaux en cumul pour les années 2021 et 2022, en rupture avec la baisse des agréments constatée depuis 2016, vise à répondre à une demande sociale qui, elle, ne faiblit pas. Réaliser cet objectif suppose la mobilisation de tous les acteurs concernés. La table ronde sera l’occasion de faire un point d’étape, de relever les freins éventuels aux projets, mais surtout d’évoquer les leviers d’action disponibles qu’ils soient politiques, techniques, financiers ou fonciers.

Un territoire , des dynamiques territoriales

Jusqu’à récemment, il était convenu d’opposer villes et campagnes, territoires tendus et territoires détendus, métropoles et petites villes. Les politiques de l’habitat se sont longtemps structurées autour de cette opposition  : d’un côté, une forte demande, une forte construction, une forte concurrence et, de l’autre côté, une faible demande, une vacance persistante, un vieillissement des locataires, un modèle économique difficile à équilibrer… Le confinement lié à la crise sanitaire et la forte montée d’aspirations environnementales au sein de la population ont redonné une visibilité et une désirabilité à des villes petites et moyennes, relativement éloignées des grandes métropoles. Ce mouvement récent s’ajoute à une aspiration plus ancienne et plus profonde à une qualité de vie débarrassée des nuisances de l’hyper urbanité.

L’année 2020 a marqué un tournant dans la dynamique de production Hlm  : les métropoles, qui concentraient l’essentiel de la production depuis plusieurs décennies, voient leur production chuter brutalement, quand certaines villes moyennes, dans des volumes plus modestes, ont conservé leur dynamisme.

Assistons-nous au début d’un renversement qui mènerait à la fin des métropoles, ou un simple rééquilibrage, voire un effet de mode  ? Si le métier de bailleur est de répondre aux besoins en matière de logement, comment définir ces besoins en termes de localisation ? Comment les anticiper sur le long terme ?

Dans le même temps, les bailleurs des territoires détendus se sont mobilisés pour apporter les réponses dont les territoires ont besoin : investissement dans les centres anciens dans le cadre des programmes Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain, développement de nouveaux métiers (aménagement, études, livraisons d’équipements…) et accompagnement social des locataires. Dans les métropoles comme ailleurs, les bailleurs s’engagent pour répondre aux besoins du territoire. Mais ils sont également en attente d’engagements de la part des pouvoirs publics. De ce point de vue, tous les territoires ne se valent pas, n’ont pas la même maturité en matière de dialogue local. Comment évolue cette relation entre collectivités et bailleurs ? Quelle est la place de l’Etat local et de ses grands opérateurs fonciers ?

Intervention de nos représentants nationaux

Notre Président Jean-Yves Mano et notre chargé de mission Habitat social Guillaume Aichelmann

Discours du 1er ministre présent à ce congrès

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